Voici une petite pannacotta comme j’aime les faire, à l’ancienne, sans gélatine, donc au blanc d’œuf. Le « gewurtz » étant l’un de mes vins préférés, j’ai eu l’idée d’essayer d’en faire un dessert pour profiter sans mauvaise conscience  de son petit goût fruité inimitable ^^.

Les jaunes qui restaient n’ont pas eu le temps de s’ennuyer : je les ai immédiatement utilisés en fabricant des palets bretons à l’odeur et au goût tout à fait identiques à ceux que je peux me procurer en Bretagne.

Le truc en plus :
L’ajout de vin blanc à la crème va rendre la texture plus souple, aussi, vous avez tout à fait moyen, comme je l’ai fait, de transvaser vos crèmes tiédies dans des petits récipients en chocolat : c’est vraiment sympathique à présenter, et déguster le contenu puis le contenant plaira à vos invités ! Il faut le faire délicatement, avant de les placer au réfrigérateur.

Le mot vin chaud m’évoque les fêtes de fin d’année, les marchés de Noël, les débuts de soirée devant le feu de cheminée, alors qu’il fait déjà nuit dehors …

Je l’aime pas trop acide, ni trop sirupeux, ni fort en épices. C’est pour cela que j’ai imaginé une version pile à mon goût, aromatisée mais pas trop, au parfum subtil apporté par les épices entières infusées.

En effet, les épices en poudre apportent plus d’acidité et sont plus « rêches » au palais, cette version-ci est donc plus douce.